Les contraintes créatives

L’appel à participation est très ouvert et s’adresse aux équipes des lieux culturels, comme aux artistes, enseignant·e·s, médiateur·rice·s etc. En partant – ou pas – de ce qui est déjà prévu à cette période, il s’agit d’expérimenter quelque chose de nouveau, qui amène les équipes à aller vers l’inattendu. 

Pour faciliter ce « pas de côté », une série de 7 contraintes créatives est proposée. Il faut en suivre au moins 3 pour pouvoir participer !

NOUVEAU : Les contraintes créatives de l’Enfance des arts s’accompagnent désormais du KIKOIKOM, un jeu de cartes que vous pouvez utiliser afin d’imaginer votre événement à plusieurs et faire émerger des idées… parfois surprenantes !

1. Un mélange des disciplines 

L’enfance des arts est née avant tout du désir de mettre en lumière le foisonnement de la création pour les jeunes générations, riche des croisements disciplinaires et des partenaires qui la composent. C’est donc cette hybridation déjà bien souvent à l’oeuvre dans les projets de création et au sein des programmations que cet événement rassembleur vous propose d’inscrire dans une dynamique collective. Avec l’idée d’aller “Ailleurs” en provoquant autant que possible de nouveaux croisements. 

Quelques pistes : invitation d’artistes de disciplines différentes à imaginer quelque-chose ensemble pour cette semaine, organisation de temps de laboratoire, résidences d’immersion mêlant différents métiers, jumelages entre écoles d’arts et structures culturelles… 

2. De la convivialité 

L’Enfance des arts est un temps de célébration et de partage, qui se veut le plus ouvert et festif possible. Plaisir, joie, découverte et surprise en sont les maîtres mots ! 

Autour de cette idée peuvent se déployer des projets : un « banquet des arts » (avec un menu pluridisciplinaire), un bal intergénérationnel, des journées portes ouvertes… 

3. Des artistes impliqué·e·s 

Sans les artistes, pas d’Enfance des arts ! Il est important de leur donner une place, voire l’initiative de ce qui peut être proposé au public. Là encore, laissez-vous surprendre par ce qui peut émerger ! 

4. Des enfants associés 

L’Enfance des arts est une fête dans laquelle on donne une réelle place aux enfants. Une fête dont ils sont (aussi) les acteur·rice·s…. Cet évènement pose bien sûr la question de la place des enfants et de la jeunesse dans la société, mais elle représente avant toute chose l’occasion de les associer pleinement aux actions et temps forts qui pourront être mis en place. 

Par exemple : faites une partie de KIKOIKOM avec un groupe de jeunes !

5. Un espace de co-construction 

Profitez de L’Enfance des arts pour aller à la rencontre d’un acteur·rice de votre territoire avec lequel vous n’avez pas l’habitude de travailler… ou profitez-en pour aller plus loin dans la collaboration avec un partenaire que vous connaissez déjà, en lui donnant une carte blanche, en organisant l’évènement dans son lieu etc. 

6. Une diversité des participant·e·s et un croisement des générations 

La création jeune public a pour atout de toucher un public large et de tous les âges. Profitez de cette semaine du spectacle vivant pour en faire un endroit de rencontre, d’ouverture et de partage pour toutes les générations. 

Par exemple : cette semaine, ce sont les enfants qui invitent leur famille et leurs voisins ! 

7. Un espace de recherche et d’expérimentation 

L’Enfance des arts peut être aussi l’occasion de mettre en place des temps de rencontre et d’expérimentation entre artistes de disciplines différentes, chercheur·e·s, médiateur·trices, professionnelles de l’enfance etc. pour créer une émulation entre les réseaux et sur les territoires autour de la création pour et/ou avec l’enfance. Différents protocoles d’expérimentation peuvent être imaginés ! 

…Tout le reste du contenu, comme l’ampleur de la manifestation, est à inventer par chacun·e localement. Un banquet peut se faire à 4 comme à 1000 !